Votre deuxième réticence:
Lors du précédent blog (Osez la photographie de paysage dans votre décoration-1), nous avons vu que l’idée d’accrocher une photographie sur un mur pour décorer son intérieur pouvait susciter plusieurs réticences:
L’une d’entre elle peut -être générée par vos doutes, sur le fait qu’elle puisse être assez valorisante ou digne de votre décoration…
C’est le thème de ce nouvel article
Suite de l’article:
Une époque contradictoire pour la photographie :
Il est vrai qu’il n’a jamais été aussi simple de faire de la photographie. Des millions de photographies sont prises tous les jours, mais souvent sans recherche artistique ou émotionnelle. Elles sont partagées immédiatement sur les réseaux sociaux. Et on les regarde sur nos écrans à toute vitesse ….
Par ailleurs, de nombreuses chaines franchisées proposent pléthores de photographies (encadrées ou non). Qui plus est, sur des supports de qualité souvent médiocres. Ce qui dévalorise encore plus l’usage de la photographie.
Et pourtant une photographie peut etre une véritable œuvre d’art, tout à fait à sa place dans une belle décoration intérieure.
3 conditions pour qu’une photographie soit une œuvre d’Art:
- La première évidemment est liée à sa qualité intrinsèque : elle doit être :
- Réussie techniquement,
- Avoir un fort impact visuel,
- Et susciter de l’émotion en vous.
- La deuxième est qu’elle soit tirée (imprimée) sur un beau support, résistant au temps : cela peut etre un support en aluminium, un papier Fine Art ou un support Dibond® ( Le support Dibond est un composite constitué de 2 couches aluminium extérieures et d’une couche centrale en polyéthylène).
Les papiers Fine Art n’ont rien à voir avec les papiers « RC » (RC pour resin-coated). Ces derniers sont bon marché, donnent un aspect « plastique à l’image (et encore plus quand ce sont des papiers brillants).
En effet, les papiers Fine Art sont en pur coton ou un mélange de coton et d’alpha cellulose et souvent épais (entre 250 et 350g/m² pour leur conférer une belle rigidité. Quand couplés avec une impression en jet d’encre pigmentaire ils garantissent alors de longue conservation (plus de 100 ans).
C’est le photographe qui choisit le type de papier, en fonction de l’œuvre photographique elle -même. Personnellement j’utilise 3 types de papiers :
- Papier pur coton, mat à texture tres lisse pour sublimer les détails des paysages.
- Papier pur coton, mat, mais plus texturé, pour les photographies d’arbres.
- Papier pur coton, satiné, à texture lisse, pour avoir des noirs profond
Sur ce type de papier, une fois encadrée, la photographie révèlera alors la plénitude de son attrait.
- Troisième et dernière condition, le nombre de tirage doit etre limité.
D’ailleurs pour pouvoir etre considéré comme œuvre d’Art au sens de la législation ; le nombre maximum est de 30 exemplaires. Personnellement je me limite à 10, tous formats confondus. Les tirages doivent également être numérotés. Dans ces conditions, vous pouvez même bénéficier des déductions fiscales, applicables pour les oeuvres d’ Art (si la photographie est exposée au public (hall d’accueil, salle de restaurant, salle d’attente, etc… ).
Ainsi, avec un esthétisme fort, un tirage sur un beau support et en série limité, une photographie devient une œuvre d’Art que vous serez fiers d’exposer.
Prochainement :
Le 3eme, et dernier, blog de cette série sur « comment choisir une photographie en fonction de votre décoration intérieure »
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